vendredi 27 mai 2011

Civilités

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Au fil du temps, je trouve que l'on dit simplement "salut" pour ne pas avoir à couper la suite.
Il me semble qu'avant, les gens n'étalaient pas leur problème comme maintenant, ils étaient plus réservés...
... bon, j'en ai assez écrit... à la prochaine !!

Anonyme a dit…

zut, j'ai oublié de signer de mes 3lettres

Anonyme a dit…

Belle mentalité... Je pense que ce n'était pas utile de signer cette fois-ci.
En résumé, montre-moi un sourire de Mickey ou va crever...
C'est bien parce qu'ils n'avaient pas trouver d'oreille attentive auprès desquelles étaler leurs problèmes que certains se sont étalés quelques mètres plus bas.

Cacher cette misère que je ne saurais voir; tout va bien pour moi.

Anonyme a dit…

Belle mentalité... contrairement à d'autres, j'assume mes propos, même s'ils ne sont pas très fins, voire douteux.
dpi

Manu a dit…

C'est un fait que la plupart des gens vous demandent si ça va, en se foutant totalement si ça va ou pas, et veulent surtout soit ne parler que d'eux-mêmes, soit que vous leur parliez d'eux-mêmes.

Dans le même genre, vous avez aussi le fameux "tu viens quand tu veux" qui moi me choque beaucoup... essayez de venir quand vous voulez, juste pour voir.... ou bien encore le "à bientôt" souvent bidon et commercial, le top du top étant le "bonne continuation" qui signifie la plupart du temps "je veux plus jamais revoir ta sale gueule".

L'équilibre est dans la mesure. On pourrait s'attendre à un peu plus d'écoute mutuelle et d'humanité, et dans le même temps, il n'est pas de bon ton non plus de se comporter en Caliméro professionnel. Vous savez, ces gens souvent un peu marginaux qui vous branchent sur les bancs publics, dans les parcs et jardins. Ils vous racontent leur misères, leurs disputes de bars, leurs conneries, et quand ils repartent, ils ont le sourire et vous, vous êtes vidés. Le lendemain, ils reviennent et rebelote, ils vous pompent votre énergie. Sans être un gros égoïste, je pense qu'il ne faut pas hésiter à évacuer ce genre de vampires, ou à les jeter s'ils vous ont entrepris. En sachant bien sur qu'ils le prendront très mal et reviendront quand même.

Pierre Bonnier a dit…

Il me semble qu'il convient surtout de remarquer la fonction phatique du "ça va ?" : bien souvent son sens n'est pas à prendre au pied de la lettre, mais il s'agit d'un moyen comme un autre d'établir le contact avec l'autre -un cousin du "allô" téléphonique en somme. De même que "bonjour" ne signifie plus que l'on souhaite une bonne journée à notre interlocuteur, de même "ça va ?", qui suit généralement de près "salut", est plus une affirmation qu'une réelle interrogation. On peut cependant remarquer que suivant le ton avec lequel il est prononcé, le moment où il arrive dans l'échange, le "ça va" pourra plus ou moins être pris au mot et avec sincérité.
C'est donc le rôle encore ambigu de cette question qui rend possible de petits malentendus, comme l'illustre très bien ce dessin.
Blog très sympathique au passage !